18 ccviens et 221 participants pour cette randonnée des cols organisés par la fsgt.  Ciel bien couvert au départ de Bélesta et température plutôt douce. J’étais bien le seul à avoir osé sortir les boyaux, malgré une route quelques peu humides, la plupart ayant opté pour le mulet, l’avenir allait il me donner raison ? Pas de mise en jambe au départ mais plutôt une mise en bouche, puisque dès la sortie de Bélesta on attaque direct le col de la croix des morts, 6km d’ascension, pour un point culminant à 900m. A froid, ce n’est pas du goût de tout le monde. Ensuite une portion plus tranquille mais avec vent de face, pour nous emmener jusque au pied du col du Pradel,  4 premier km facile à 2 ou 3% et ensuite 9km de véritable ascension. Une traversé de village rocambolesque ou entre les travaux et les orages des jours précédent, la route est jonché de cailloux et même que par endroit il n’y a même plus de route, juste un chemin de terre, et moi toujours en boyaux bien sûr !!! Le rossignol avec son vélo de cyclo-cross avait eu une bonne inspiration ce matin, et dès le pied il a envoyé du lourd, autant au point de vue du rythme que du vélo (je l’ai sous pesé !) et à 4km du sommet j’ai dû rendre les armes. Ravito en haut du col du Pradel, ou les ccviens arrivent chacun leur tour. Polo en profite pour  nous mitrailler de pets plus forts les uns que les autres, à croire qu’il à commencer par le cassoulet et non par le vélo. Chacun mange ses barres énergétique, rempli ses bidons de poudre de couleur bizarre, et il est temps de se décider de qui fais le rouge ou le bleu, et nous voilà reparti. Descente du Pradel un peu technique sur une route étroite et par endroit humide et gravillonné. Et nous voilà au pied du Pailhères, 11km à 9 ou 10% avec juste un  replat pour récupérer. Les jambes commence à piquer, Le coach imprime le rythme, il montera toute l’ascension assis, sans jamais se mettre en danseuse ! À quelques 2 ou 3km du sommet mon boyau arrière se dégonfle ! On s’arrête, un coup de bombe, je regonfle, alors je pompe, je pompe et je pompe, et là Jean-Marc me demande pourquoi je ne verrouille pas la pompe ? Oh la honte, le blaireau que je suis, moi qui ne crève jamais, je ne sais même pas me servir d’une mini-pompe !  Mais maintenant je sais !!!! On repart, pause salutaire qui permet de récupérer mais qui casse aussi le rythme.  On arrive finalement au sommet à 2000m d’altitude.  Au passage, vous avez vu la victoire de Froome au Dauphiné, il passe la ligne avec un grand sourire, le visage pas marqué du tout. Il vient pourtant de gagner une des courses les plus durs au monde. Moi, en haut du Pailhères dans la roue du coach, j’étais plutôt grimaçant, finalement j’aurais peut-être du allez au Dauphiné, c’était peut-être plus facile. Quoique, Bardet quand il gagne, il n’a pas bonne mine en levant les bras, mais je n’insinue rien….. Halte en haut du col pour profiter du paysage, du ciel bleu qui est de retour depuis le Pradel, chacun arrivant au sommet bien content d’en avoir terminé. Puis descente de l’autre versant, très long très sinueux, très beau. Et nous voilà déjà au pied du 4éme col, le col de notre dame. 6km d’ascension, pas très pentu, mais en fin de sortie ça fait mal. Au sommet les visages sont marqués, mais la bonne humeur est toujours là. Il ne reste plus qu’une difficulté, une côte de 3km, l’occasion pour moi et le coach de tirer nos dernières cartouches, puis retour sur Bélesta, ou le ciel commence à se couvrir et les premières gouttes se font sentir. Au final 115km et près de 3000m de d+, un joli parcours, et une sortie bien sympas entre ccviens, qui c’est prolongés pour certains autour d’un délicieux cassoulet ou Henri nous avait rejoint.
Les news ? Grégory aurait besoin d’un mot d’excuse signé du président pour justifier son retour tardif parmi les siens.  Polo a inauguré ses nouvelles Rsys, sont-elles Exalith ? je vous laisse deviner. Mais des ennuis gastrique lui ont perturbé la sortie, l’empêchant  de pleinement profiter de son nouveau jouet. Jean-Luc B ne sais pas laissez intimider par les cols et les a franchi de façon plus que honorable, même s’il sert encore un peu les fesses dans les descentes. Le Rossignol avec son vélo de cyclo-cross à laisser entrevoir  de belle chose, j’imagine avec le lightness (s’écris comme ça ?) ce que cela peut donner. Le Coach, physiquement je le trouve très bien, mentalement il a l’air frais, à la Cycl’Aigoual avec des circonstances de course favorable une grosse perf’ peut-être au rendez-vous. Reste juste à espérer que son petit souci musculaire le laisse tranquille. Pierre, le frangin Lartigue, à expérimenter les sorties hautes montagnes, je pense qu’il a dû passer une bonne nuit ! Didier D avait une belle marque noire sur le devant de son maillot, on lui a dit qu’il se penchait peut-être un peu trop sur le vélo en montant les cols. Pour lui le verre à moitié plein ou à moitié vide il ne connait pas, lui c’est le verre à ras bord, on l’a vu au cours du repas. De toute façon boire ou conduire, il a choisi, il ne conduit plus ! Quant à moi,en rentrant chez moi, j’ai regonflé le boyau arrière à 8 bars, j’ai voulu enlevé un silex planté dedans et là ça à fait pschitttttt, boyaux foutu. J’ai tout de même vérifié le boyau avant, tout avait l’air ok, sauf une belle coupure bien profonde sur le flanc du boyau.  Une sortie qui aura couté cher au km !
Bonne semaine à tous !

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