13 CCViens s’étaient donnés RDV hier matin aux alentours de 10h dans le petit village d’Izaourt ou était donné le départ de la 3ème étape de la Route du Sud 2015, celle menant les coureurs d’Izaourt à Bagnères de Luchon, via le Peyresourde, l’Azet et le port de Balès. A notre arrivée, le soleil est déjà généreux et la journée s’annonce chaude. Sur la Route du Sud, au village départ, il n’est nullement besoin de laissez-passer et badges en tous genres pour pouvoir approcher nos champions favoris. Nous déambulons donc au milieu des bus et voitures des équipes ou nous pouvons voir de près les coureurs ainsi que leurs montures rutilantes. Chacun y va de son commentaire à propos de telle marque de vélo ou de roues qui seraient de vraies machines de guerre ou à l’inverse du vrai matériel de m…. selon évidemment si l’on possède le même matériel ou non. Agnès en profite pour mettre son carnet d’autographes des coureurs de la FDJ à jour. On admire également l’équipe de l’armée de terre Française ; certains diront, au moins on sait ou passe nos impôts !!! à 11h, le départ de la course est donné, les coureurs font un tour du village pour repasser sur la ligne 5 mn après, et nous, nous dirigeons vers nos voitures pour récupérer nos vélos. Le RDV est donné sur la ligne de départ des pros, mais bizarrement, il y a déjà moins de monde pour nous applaudir. L’approche jusqu’au pied du Balès se fait tranquillement, on sait ce qui nous attend ensuite. A Mauléon Barousse, c’est parti pour l’ascension de ce col mythique. Le 1er km nous met déjà dans l’ambiance, ensuite les 4 ou 5 kms suivants sont beaucoup plus cools et permettent de se mettre en jambe. C’est à partir du lieu dit « les chalets de Nérée » que l’affaire se corse et que certains pourcentages deviennent redoutables. Les 12 kms restants ainsi que la chaleur ambiante sont un véritable supplice pour nos pauvres jambes, beaucoup de rampes dépassant allègrement les 10%. Heureusement, quelques spectateurs sont là pour nous encourager. Au détour d’un virage, un paparazzi nous prend en photo ; surpris de cette notoriété soudaine, nous réalisons alors que c’est Gérard Baron, en moto et accompagné de son épouse qui est venu nous soutenir. Merci à lui pour cette heureuse initiative ! enfin, à 2.5 kms du but, après une dernière rampe destructrice, le panorama s’ouvre et nous pouvons apercevoir le sommet et son ruban de spectateurs massés le long de la route. Sitôt, le sommet atteint, ou il y a trop de monde, nous redescendons de 500 m environ et nous trouvons un très bel endroit d’où l’on peut voir évoluer les coureurs pendant 2 kms dans les lacets en contrebas. A cette altitude, la chaleur est moins présente et au fil des nuages, nous supportons un petit coupe-vent. Chacun ayant amené son sac à dos pique-nique (c’est peut être pour cela qu’on a trouvé la montée dure), nous dévorons nos victuailles, histoire de reprendre des forces. Ne reste plus après qu’à attendre les coureurs qui arriveront pour les premiers vers 15h30. Et quels premiers !, Mrs CONTADOR et QUINTANA accompagnés du jeune LATOUR, qui ne se lâchent pas d’une semelle et qui semblent d’une facilité déconcertante. Les autres arrivent ensuite par petits paquets de 5 unités maxi, assez espacés, ce qui nous permet de bien profiter du spectacle pendant une bonne ½ heure jusqu’aux derniers qui eux, semblent beaucoup plus entamés. Parmi eux, certains ont encore le sens de l’humour à l’instar de B. COQUARD qui nous gratifie d’une roue arrière qui a failli le retourner et qui l’a obligé à déchausser ! dès, le dernier coureur passé, nous reprenons nos vélos car un dernier challenge nous attend, la petite mousse à Mauléon Barousse ou le cafetier n’avait encore jamais vu autant de monde cette année. Après cette halte bien appréciée, retour tranquille sur Izaourt ou nous reprenons nos voitures surchauffées pour rentrer dans nos terres. Et nos CCviens, me direz-vous, à quelques jours des grands RDV cyclosportifs, comment sont les forces en présence ? JLuc R, on le l’a pas beaucoup vu car toujours devant mais apparemment tout va bien ; JMarc a fait la montée en mode repos, à mon avis il se réserve pour la Mont Aigoual ; Ch GARRIGOS et A. DRAVIGNY sont partis un peu avant les autres, ce qui leur a permis de bien gérer leur montée ; Dominique avait pris les roues montagnes du Doc, à priori l’essai est concluant ; La Grinche a souffert mais il l’a fait et il n’a pas regretté ; Barça manque d’entrainement et forcément, dans ces endroits là c’a ne pardonne pas ; JB FUALDES, fidèle à son habitude nous a fait c’a avec élégance ; Daniel, depuis qu’il est à la retraite, c’a se voit et il se découvre des talents de grimpeur ; Agnès et Sylvie ont accomplis leur montée avec courage et panache ; c’a a été un peu plus dur pour Corine qui ne dispose pas d’un développement adapté à la haute montagne et vu qu’elle est toujours en force, cela lui provoque des douleurs aux reins ; quant à moi, c’est passé mais les sensations n’étaient pas aussi