Les semaines se suivent et ne ressemblent pas. Météo douceureuse mais très humide en ce dimanche matin, enfin juste au lever du jour, histoire de dissuader définitivement les accrocs de la couette. Les absents ont toujours tort et le dicton n'a une fois de plus pas menti ! Nous sommes 4 vaillants à rejoindre la place de la mairie à 9h, pas un de plus, ni de moins. Et nous voilà partis, en direction de Saint Jory. Nous croisons Christian dans Pechbonnieu. Avait-il l'intention d'aller à Saint Jory et se serait-il laisser dissuader au moment où une petite averse de grésil bien fin nous brumise le visage. Voilà de quoi nous réveiller tout à fait ! Gratentour, Bruguières, et c'est le point café que nous trouvons sans encombre grace à un fléchage parfait ! Bravo Saint Jory. Ravis de voir que nous ne sommes pas les seuls courageux à affronter les caprices de la météo, la cour de l'école est bientôt pleine de visages connus et nous échangeons quelques mots d'amitié. Il est grand temps de se remettre en route. Nous avons du travail ! Vous penseriez : "les voilà seuls entre eux les méchants, ils vont pouvoir s'en donner dans les côtes". Et bien que nenni ! Nous avons fait un parcours de la plus grande platitude. 500 petits mètres seulement de dénivelé à déclarer, histoire seulement de se délasser les jambes ça et là... Pas de côtes donc, mais des kilomètres ah ça oui ! Et du vent, s'il vous plait, et un peu plus encore. Nos 4 acharnés, ravigottés par le bon café des saint joriens, ont entrepris la danse des relais bien huilés, à allure raisonnable mais sans relache aucune. Vous voyez ce que je veux dire ? Et tourner manège, dans un sens puis dans l'autre. De quoi user les bonhommes. Vers le Burgo (vous avez bien lu), je me risque à demander à Lolo s'il ne serait pas raisonnable de renverser la vapeur vers le sud. Jean-Luc se risque à ajouter qu'il n'a qu'une seule contrainte, celle de ne pas rater Stade 2. Aie, c'est pas gagné ! Frnçois (qui n'a toujours pas retrouvé son A) doit accompagner sa fille vers 15h, et commence à craindre ne rater son rendez-vous. Quand à moi j'ai soif et surtout très faim. Mes maigres victuailles ont été dévorées depuis longtemps, comme tout le monde, mais je ne vais me faire remarquer... Ouf un point d'eau, et une bonne excuse pour faire escale quelques précieuses minutes pour reposer les fessiers endoloris. Le balai reprend sans relache. Le vent de travers et de temps à autre franchement de dos, épargne toutefois nos ressources bien assez largement entamées. Quand nous arrivons sur nos terres, la côte de Charta achève notre anéantissement. Outre les poulardes dont nous rêvons, et qui traversent la route sous nos yeux allucinés, ce sont à présent les oreillés douillés que nous imaginons pour la sieste. Il n'est finalement "que" 13h et nous voilà rendus, fourbus et contents. Les vélos (et les bonhommes) sont plus crottés que si nous avions fait du vélo cross. Après la sieste, les machines vont passer un sale moment sous le jet d'arrosage. Bravo et merci Saint Jory.

Recette:  prenez 4 CCviens bien coriaces, faites mariner à feu doux pendant presque 4h, ça devrait donner 108,7 kms au compteur, 535m de dénivelé et 28km/h de moyenne, ambiance : on s'est fait la gueule tout le temps, comme d'hab