Alors deux jours, deux randonnées, deux météos différentes et deux coupes ! Samedi, pour le trêfle à Pibrac, 4 CCViens (+ un frère CCVien) au départ le matin et un CCVien l'après midi. Très joli parcours très vallonné et verdoyant dans un généreux soleil, et pas un poil de vent , et surtout pas grand monde devant pour faire l'allure et 10 mouches accrochées à nos basques (ça devient lassant). 

Dimanche, 15 CCViens dont 7 à avoir pris le départ du train jaune malgré une météo plus que chaotique au lever. Une averse copieuse sur la ligne de départ pour achever de dissuader les plus réticents à vouloir se mouiller. Mais mis à part les bretons, pas du tout habitués à ce genre de météo (pouet, pouet...), les autres ont valeureusement pris le premier wagon, sous l'impulsion et le rythme endiablé d'un Alex particulièrement en forme, et fortement déçu de n'avoir de compagnons de sa pointure pour combattre la pluie, le vent. Tout seul devant, comme dit la chanson, et les autres tous derrière, comme le petit cheval blanc dans le mauvais temps. Il y a bien eu quelques effarouchés qui ont tenté de l'attaquer, mais en vain. Il y a bien eu la  flèche rouge décisive que personne n'a vue, menant tout le groupe (10 au total, pas un de plus, merci les consignes de sécurité bien appliquées) vers le Gers profond... bien loin de l'itinéraire. Pas de loin  de 25km supplémentaires parcourus pour rejoindre le ravitaillement, à St Sacerdos (le bien nommé), grâce au GPS de notre ami Eric, après qu'en totale perdition, chaque CCVien dans la tourmente, indiquant, qui à gauche, qui à droite, qui tout droit, qui en arrière. Eric a parlé, Eric a tranché, Eric nous a sauvé, et le casse croute fut grand et salutaire. Les CCviens affamés se sont montrés à la hauteur pour piller tout ce qui pouvait se manger et se boire. Et pour l'occasion nous étions tous paté (et si vous ne comprenez pas la vanne, voir interview de Jean-Marc ce mois-ci dans le journal) ! Seul Alex décide alors de nous fausser compagnie au retour sur le parcours rouge (raz le bol pour lui de se trainer les chèvres, surtout celle qui roule en Vitus vintage à garde boue...), alors que sagement nous décidons de hisser les voiles sur le parcours bleu, direction Saint Jory. Que c'est difficile d'organiser un train rythmé et régulier, même vent de dos... certains ayant visiblement des fourmis dans les pattes, malgré les déjà nombreux kilomètres au compteur, et certains ayant mal aux pattes. Au final, pas si tant mouillés que ça, avec même quelques furtifs passages de soleil. Et une deuxième place sur podium à l'arrivée. Je n'ai rien dit du parcours, faute à la météo et notre perdition peut-être, mais pas extraordinaire (disons que ce n'est pas de ça dont on se souviendra le plus)...

De retour sur nos terres, avec 140 km au compteur, soit 290 en deux jours pour le petit marseillais

Merci à Pibrac et à St Jory, on est toujours super bien reçu avec le sourire et tout ! Super café, super ravito, ça fait toujours plaisir.