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Les résultats du week-end - le 30/09/2012 20:34 par polo
Un menu chargé avec 2 cyclosportives et une randonnée lointaine...

7 CCviens sur les deux parcours de la Fabio Casartelli pour affronter des conditions plutôt humides... avant l'arrivée du déluge dans l'après-midi.
1 CCvien courageux à La Tarbaise, avec des conditions météo très favorables, en terminant même avec un beau soleil d'automne.
13 CCviens à Villefranche pour la traditionnelle randonnée "aux excellentes saucisses grillées", sans vent d'Autan (une fois n'est pas coutume). Circuits sans pluie, mais aux routes mouillées. Ciel gris et bien bas. Et comme dit le proverbe : route mouillée, vélo crotté !

Le récit d'Hubert de la Casartelli (merci Hubert, le malchanceux...) :

Jean Luc R et Didier D. (SNCF) sont inscrits sur la Casartelli 122 kms et nous autres (Hubert, Gérard Bo, Jean-Louis, Michel J et Grégoire) inscrits sur le parcours la Découverte 107 kms dénivelé 1600m.
Départ 9h00, 3 cols à franchir, l'Arrieu, le Portet D'Aspet, et le col de Porteich. Tout commence bien à rythme soutenu mais sans excès, au bout de quelques kms les hostilités semblent ouvertes, et je rejoins un petit groupe où l'entente se passe plutôt bien jusqu'en bas du premier col. Début de la montée, je suis en tête depuis quelques kms les cyclistes commencent à s'agglutiner à ma roue, je me retourne en espérant qu'un valeureux puisse enfin me donner un coup de main mais personne ne se décide à bouger ses fesses. Arrivé au centre d'un village je décide d'accélérer, la côte se fait plus raide 3 ou 4 cyclos me suivent le reste est lâché. Nous retrouvons au fur et à mesure de la montée tous les cyclistes partis trop vite. Le premier col est passé, je continue, descente sur Aspet à fond, ravitaillement à l'entrée du village ignoré, jour de marché mais je n'ai pas le temps d'acheter ma tranche de pâté, mon poulet fermier et de boire un demi en consultant L'EQUIPE. Le profil du col de Portet d'Aspet montre son nez, 4.4 kms de montée dénivelé moyenne 9.4%, mais je n'apprends rien aux vétérans du CCV. Je prends mon rythme et je récupère d'autres concurrents explosés dans la montée, je passe devant la stèle de Fabio, me signe et je continue. J'arrive au col de Portet, arrêt maxi de 30 secondes un verre de coca, un morceau de banane (ravitaillement un peu pingre) je pars seul dans la descente à fond je remonte la fermeture éclair de mon coupe vent, froid pluie mais cela n'a plus d'importance je suis motivé je viens de passer deux cols ; 11h25 mn, plus de 25 km/h de moyenne je tiens le cap. Je récupère dans la descente un piètre descendeur mais un excellent rouleur sur le plat qui m'amène au pied du col de Porteich. Il part seul dans cette dernière montée et je reste bien loin derrière, la montée n'est pas fini, puis il craque je le passe, accélère sur les derniers hectomètres et enfin la descente.
Comme d'hab tout à fond ; la route est mouillée, gravillons sable ça glisse ça dérape mais que c'est bon au bas de la descente il ne me restera plus que 5 ou 6 kms. Il est 13h00 je suis dans mon timing +60 km/h la fin de la descente approche.
13h02 mn le moral est au beau fixe et tout à coup "POUF" le pneu arrière explose, je m'arrête tant bien que mal avec la haine. Je me serre sur le côté rien n'est perdu et je commence mon intervention, le pneu se décolle facilement je sors ma chambre à air doté d'un joli trou et j'installe la nouvelle. Dans quelques minutes je serai reparti. Mauvaise nouvelle la valve de ma nouvelle chambre est trop courte impossible de la gonfler, un cycliste s'arrête et m'en donne une. Heureux enfin je vais pouvoir rejoindre la ligne d'arrivée. Mais le problème est le même valve trop courte. Des motards s'arrêtent et me conseillent d'attendre la voiture balai, il fait froid je n'ai pas envie de ressembler à un petit glaçon. Je décide de faire du stop. Un charmant monsieur s'arrête avec un Renault Kangoo et me ramène jusqu'au parc des expos de St Girons.
J'ai froid, j'ai la haine, je pose tout en vrac dans ma voiture, personne encore du CCV n'est arrivé. Je prends une douche bien chaude, un verre de sangria, je retrouve les CCViens, un bon repas deux verres de rosé et tout va bien.
Retour à la maison vers 18h30 mn et après inspection du pneu ce dernier est complètement déchiré sur le côté. Au moins je n'ai pas de remords, je n'aurais pas pu rejoindre la ligne d'arrivée.
Décidément je suis fâché avec les derniers kilomètres des cyclosportives, crampes, crevaison, recrampes, il va falloir que je prie Sainte Rita.
D'après Jean Luc c'est le métier qui rentre.

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